La fin des études est, pour nos bac+5 et certains de nos bac+3 en communication digitale, en marketing digital ou en e-commerce, très prochaine. Dans quelques mois. Moins de six. Il est temps de se poser et de bien réfléchir à ce qui peut advenir de la suite. La période n’est pas évidente, car en plus de penser à l’avenir, il faut finaliser son alternance, bien finir la fin d’année scolaire, et se focaliser sur les examens finaux. Et ce, sans compter les problématiques du quotidien. Penser à l’après est parfois un luxe que tout le monde ne peut pas se permettre d’avoir. Pourtant, notre conseil demeure : c’est maintenant que vous devez préparer la suite !
Pourquoi se préparer ?
Les Millenials ont beau être une génération spécifique digitalisée et si ce n’est moins proche, en tout cas plus distante, de l’entreprise, avec une plus grande envie de liberté et un moins grand attachement à la notion de carrière, il n’empêche : les choix d’aujourd’hui ont des impacts demain.
Bien commencer sa carrière professionnelle et lui donner une certaine lisibilité est important. C’est logique quand on a fait comme vous de la communication digitale, du marketing digital, ou de l’e-commerce de travailler dans ces domaines. C’est plus baroque de tout lâcher pour devenir naturopathe ou bibliothécaire. Ça ne veut pas dire que c’est impossible ou qu’il ne faut pas le faire. Mais ça veut dire plutôt qu’on vous attend dans ce que vous avez fait sur les dernières années.
En plus, sur le marché, c’est tout à votre intérêt : vous avez acquis de l’expérience durant votre alternance. Il est désormais temps de monétiser tout cela, et de faire valoir vos droits à bénéficier de votre savoir-faire.
Dès lors, il y a plusieurs possibilités pour vous.
Rester dans votre entreprise d’accueil
Ça fait depuis un ou deux ans que vous bossez là-bas. Vous êtes apprécié de tout le monde. Vous connaissez les process, vous avez fait votre trou, vous savez même combien gagne tel ou untel. Bref, vous connaissez votre entreprise de l’intérieur et avez identifié ce que vous pourriez y faire. On est en janvier, c’est maintenant pour vous ! Il faut prendre contact avec la RH. Discuter des opportunités d’emplois qui se font jour, des postes ouverts. Le niveau de salaire viendra plus tard, dans un second temps. Si vous avez bossé correctement depuis que vous y êtes entré, et que votre entreprise a les moyens de l’accueil, normalement, il n’y a aucune raison pour qu’un poste ne vous soit pas ouvert.
Rappelez-vous que former prend du temps, donc coûte de l’argent. Un profil qui sait, qui apporte de la valeur et qui est bien intégré, généralement on le garde. Autrement dit, commencez par vous assurer que votre boite est bien pérenne économiquement. Ensuite, décidez si vous vous imaginez dans cette entreprise. Si oui, pour faire quoi et combien de temps. En fonction de votre réponse : contactez les RH…ou pas.
Trouver une entreprise locale… ou pas…
Ce n’est pas grave de ne pas se projeter dans son entreprise. Au contraire, savoir qu’on n’est pas bien ou pas fait pour tel ou tel poste dans telle ou telle entreprise, c’est une preuve de maturité.
Dès lors, la question se pose : où serez-vous bien ?
Pour répondre à cette question, il faut déjà se projeter dans une vie. Généralement en fonction de vos contraintes et désirs personnels. Souhaitez-vous rester dans la ville ? dans la région ? quelle vie souhaitez vous avoir ? Speed ? Rangée ? Cool ? Aventurière ?
En fonction de la réponse à cette question, vous irez ici ou là. Vous trouverez une entreprise locale ou bien vous irez à la recherche d’une entreprise dans une autre région. Dans tous les cas, c’est toujours la même règle : vous devez jouer sur vos points forts. Et vos points forts sont digitaux. Plus vous serez avec un ADN digital fort, plus il faudra se rapprocher de villes-monde. C’est sûr que le digital à Londres ou à Paris n’est pas le digital à Montélimar ou à Auch. Ainsi, si vous êtes des experts de l’automation, franchement, vous avez intérêt à monétiser votre talent à Lille, Lyon, Marseille ou Paris.
Mais une nouvelle fois, il n’y a que votre personnalité et votre mix vie personnelle/vie professionnelle qui va vous amener à faire le choix de l’entreprise qui vous correspond.
Mobilité internationale
Reste qu’avec la jeunesse va souvent le sentiment de liberté. Et le digital a cette vertu là que de permettre de télétravailler. Ainsi, une ancienne étudiante en marketing digital – Manon pour ne pas la citer – travaille depuis sa plage en Thaïlande. Ça ne l’empêche absolument pas de gagner sa vie. Ça ne l’empêche absolument pas de creuser son savoir-faire digital. Et donc ça ne l’empêche absolument pas d’aller à la plage chaque jour. Digital Nomad, ce n’est pas qu’un mythe. Pour vous aider dans la définition de votre stratégie de mobilité internationale, vous avez le lien vers un document dédié dans le e-campus.
Grosso modo, la difficulté principale (parmi toutes les petites difficultés de la vie à l’étranger), c’est la maîtrise de la langue. Si vous maitrisez la langue, il n’y aura pas de souci. Vous pouvez même partir et bosser comme prestataire pour un intermédiaire de langue française dans un pays dont vous ne maitrisez pas la langue. Cela demande d’avoir bien construit avant le départ son ou ses lieux de débarquement, et d’avoir envisagé en amont les logements pour les deux premières semaines. Et d’avoir un petit pécule de côté pour ne pas se retrouver à la rue.
Il y a bien une pluralité de voies possibles pour vous. C’est ça aussi qui est génial à ce moment de la vie. Tout est ouvert. Reste donc à prendre celle dans laquelle vous êtes le/la mieux. L’essentiel étant notre bonheur. Ayez confiance en vous et foncez ! Vous avez toutes les cartes en main.
