Le cycle de conférences 100% féminin Womanîmes organisé par l’école a eu lieu ce vendredi 29/04 auprès des étudiants de 3ème année de bachelor, et des mastères 1ère et 2ème année. Une première chez DBS !
Témoignage de Charlotte :
Des femmes entrepreneures inspirantes
Pour cette première édition, DBS a accueilli trois intervenantes; trois passionnées de communication et de marketing digital. Au sein de l’EERIE, amphi 3, nous avons pu découvrir les parcours inspirants de ces entrepreneures:
- Louna Laurent, consultante en communication et webmarketing en freelance ainsi que chargée de communication au sein du Vaisseau 3008 à Nîmes;
- Julia Klein qui est fondatrice et consultante en stratégie de marque chez Mamayaya;
- Et enfin Solenn Gaune, fondatrice et digital experte chez Apostrophe Media.
Ce jour-là, en tant que chargée de communication et co-organisatrice de l’événement, j’ai naturellement pu assister à Womanîmes. Mais durant ces heures d’échanges et de partage, j’ai troqué mon rôle contre celui de l’étudiante, pour ainsi tirer profit à mon tour de toutes ces expériences.
Posée sur ma chaise, attentive à chaque présentation et en attente d’intervenir en cas de besoin, j’ai commencé à rédiger cet article.
C’est hyper enrichissant pour des étudiants en passe de devenir des entrepreneurs dans le domaine.
On devrait encourager ce genre d’événement, cette transmission de savoir et de connaissances autour de l’aventure entrepreneuriale.
D’une part, parce que le but est de mettre en avant les femmes entrepreneures locales, et d’autre part, avec Womanîmes on donne l’opportunité aux étudiants de rencontrer des entrepreneur(e)s, on les encourage à se lancer et on répond à leurs interrogations, leurs appréhensions parfois.
Et qui mieux qu’un entrepreneur pour cela ?
Womanîmes : les 10 conseils à retenir
Je ne ferai pas un résumé de chaque conférence, mais voici plutôt les dix idées importantes à retenir selon moi, tirées de cette première édition de Womanîmes:
- Si tu n’as pas confiance en toi, l’entrepreneuriat risque d’être un milieu difficile pour toi (mais si tu vois le verre à moitié pleins, tu peux justement considérer qu’il te fera sortir de ta zone de confort !);
- Tu dois être capable de te remettre en question pour améliorer et faire avancer ton entreprise/business;
- Travailler seule c’est bien, mais on avance beaucoup moins vite qu’en équipe (penses donc au coworking);
- Faire de lui une priorité : le réseau, le réseau et LE RÉSEAU ! Sors, rencontres, assiste à des séminaires, participe à des activités, des sorties (sport, culture, bien-être…);
- En tant que femme on doit fournir plus d’effort dans le monde du travail, encore plus quand on est jeune;
- Si tu as peur et que tu hésites, alors ça signifie que tu dois le faire;
- Ne néglige pas le monde des associations, tu peux aussi travailler pour eux;
- Affirme qui tu es, oui tu vas vendre des services mais tu seras aussi choisi(e) pour ta personnalité;
- Intégrer un réseau de femmes entrepreneures peut beaucoup t’apporter (ex: Gard à Elles, Start Women…);
- Cherche toujours à rester informer des aides dont tu peux bénéficier en tant qu’entrepreneure, ex: dans le cas d’une grossesse (et un réseau de femmes entrepreneures va justement pouvoir t’y aider).
Rendez-vous l’année prochaine pour la 2ème édition ! 🙂
Charlotte G., 2ème année de bachelor
Témoignage d’Alice :
Vendredi 29 avril, 14h, les conférences Womanîmes démarrent. Nous sommes tous installés, avec les élèves de troisième année de bachelor et les deux classes de mastère, dans un amphithéâtre.
Les entrepreneures de Womanîmes
- Louna Laurent, la première intervenante, commence à parler et à raconter comment elle en est arrivée à pouvoir se gérer seule, et devenir consultante en communication et webmarketing.
Au fur et à mesure de son discours, on se rend compte que c’est une jeune, comme nous. Et qu’elle n’y connaissait rien au début, comme nous. Elle s’est lancée sans expérience et sans diplôme dans le domaine, et à force d’efforts et d’un parcours rempli de rebondissements, elle est aujourd’hui sa propre patronne et mène ses affaires de son bureau dans le vaisseau 3008 de Nîmes.
C’est une vraie battante, une personne inspirée, qui très vite, nous inspire à son tour avec son parcours atypique.
- La seconde intervenante s’appelle Julia Klein. Elle dirige une agence de communication, Mamayaya, depuis quelques années maintenant. Elle vient avec son diapo, nous parle d’elle, de ses études, de ses expériences professionnelles.
Pendant une heure, madame Klein nous explique comment elle a monté son agence, à travers les galères, les petits boulots et les aléas de la vie, mais toujours avec sa pêche et son énergie sans limite qui ont su charmer ses clients.
Madame Klein est aujourd’hui une femme accomplie et reconnue dans son métier, qui enseigne également dans divers établissement ses connaissances du métier.
- La troisième intervenante de ces conférences est la cheffe d’entreprise Solenn Gaune. Issue d’une famille d’entrepreneurs Occitans, elle n’a pas hésité longtemps avant de se lancer : “Le CDI, ce n’était pas pour moi”.
Elle crée son agence à Avignon au sein d’une pépinière et obtient rapidement de nombreux contrats. Après plusieurs années de franc succès, son comptable la pousse à passer du statut d’autoentrepreneur au statut de société, et depuis, elle gère une équipe de cinq personnes.
Son témoignage nous permet d’observer l’entreprenariat au féminin à travers la maternité et son statut de maman entrepreneure, et les difficultés qui vont avec.
Heureusement, elle a pu compter sur le soutien de son équipe qui a su l’épauler et la conseiller pour que son entreprise perdure. Elle n’a pas eu à faire un choix entre “sa vie, et sa vie” comme elle le dit si bien.
De véritables sources d’inspirations
Voir ces femmes réussir et se lancer sans peur de l’avenir est réconfortant, nous qui pouvons parfois avoir si peur de notre propre futur. Voir ces femmes parler de l’entreprenariat de cette manière décomplexée, sans forcément parler de communication et de digital, nous rappelle qu’en finalité le plus dur est de se lancer.
Car en France, la culture de l’entreprenariat est encore timide, malgré une augmentation de 4% de 2019 à 2020 (source : l’Express) et des ressources qui sont parfois difficiles à trouver.
Pourtant, la procédure pour devenir autoentrepreneur se fait maintenant en 5 minutes, en ligne. Malgré des démarches administratives simples, ce qui peut empêcher d’entreprendre, c’est souvent la peur de l’échec.
Les discours de ces trois femmes nous apprennent que parfois, c’est l’échec qui nous fait grandir, et réussir. Les échecs font partie du chemin.
Les conférences Womanîmes donnent envie de se lancer aussi et de faire fi de ces difficultés, tout en nous confortant dans notre choix d’études.
Alice M., 3ème année de bachelor
Point presse
Si jamais le sujet vous intéresse, vous pouvez également lire cet article paru le 03/05/2022 : Nîmes : Digital business school a invité des femmes entrepreneures (Midi Libre).