Depuis les années 80, il y a ce que l’on appelle une polarisation de l’emploi. L’emploi se concentre dans les activités où les niveaux d’éducation et de salaires sont élevés et dans les activités à faible niveau d’éducation et de salaire.
Entre les deux, ce qu’on appelle les emplois intermédiaires, il y en a moins. En France, en 1992, les emplois intermédiaires représentaient 49% des emplois au total. Contre 33% aux emplois qualifiés et 18% aux peu qualifiés. En 2022, les projections sont de 39% d’emplois intermédiaires, 43% d’emplois qualifiés et reste à 18% – stable – pour les emplois peu qualifiés. L’évolution du marché du travail a donc peu d’effets sur les mieux éduqués et des effets très négatifs pour les moins éduqués.
Ce phénomène s’explique en grande partie par l’arrivée du digital qui demande des profils plus qualifiés d’un côté et qui fait disparaître des métiers de l’autre côté.
Cette chute de l’accès aux emplois intermédiaires implique une baisse de salaire pour les salariés aux niveaux d’éducation moyen, et bien sûr, une inégalité de revenu sur l’échelle salariale puisqu’il y a plus de travailleurs très qualifiés d’un côté et très peu qualifiés de l’autre.
Le marché de l’emploi se polarise de plus en plus.
De là, il n’y a pas 100 000 solutions : il faut se former, et bien ! Ça veut dire qu’il faut prendre le bon chemin pour pouvoir durer sur le marché de l’emploi. Les formations proposées par DBS contribuent à accroître ses compétences techniques et relationnelles, deux éléments clés sur le « nouveau marché du travail ».