Nos étudiants ont mis en œuvre sur l’année 2022 un livre blanc qui va bientôt être distribué à Nîmes Métropole et à la Municipalité de Nîmes. Ce livre blanc en deux parties a été suivi d’un côté par Jean-Baptiste Vallet pour la partie benchmark et réalisé par les DBS2, et de l’autre par Sébastien Cambon qui a chapeauté l’étude de marché des DBS4. La partie étude a été réalisée entre janvier et mars 2022, tandis que l’étude marché l’a été en septembre 2022. Le résultat de ce travail va être transmis en mains propres aux responsables institutionnels courant octobre. On espère Mr le Maire et Mr le Président de la Métropole. L’objectif de ce livre blanc ? Apporter un éclairage neuf sur la digitalisation de la ville de Nîmes. L’occasion pour nous de revenir quelque peu sur le travail réalisé.
Apprendre le travail en équipe
Les étudiants des deux classes impliquées sur la création de ce livre blanc ont dû apprendre à travailler en commun. Et ce n’est pas toujours simple de le faire, encore moins de s’organiser pour atteindre tous ensemble les objectifs fixés. Il y a des rythmes différents, des compréhensions variables, des attentes non satisfaites, parfois des difficultés à canaliser les énergies.
Bref, la mise en œuvre du livre blanc aura été pour les étudiants concernés l’occasion de jauger leur capacité à fédérer leur talent, et à délivrer en temps et en heure. Cela aura aussi été l’occasion d’apprendre à trouver une juste communication en interne – mais aussi en externe – pour permettre la réalisation des deadlines fixées.
Repenser la ville
Au final, il ressort du travail réalisé un certain nombre de recommandations qui dessinent les contours d’une autre Nîmes. Aussi bien sur la gestion du parc électrique, que sur la gestion des zones naturelles, que sur la gestion de l’eau, nos étudiants souhaitent que l’on aille plus vite et plus fort sur le remplacement des infrastructures énergivores par des nouveaux dispositifs avec un impact énergétique moindre.
Ils souhaitent aussi mettre en place des dispositifs d’aide à la vie quotidienne. Par exemple, ils encouragent les dispositifs digitaux de prévention de crues, ou une gestion assistée par l’intelligence artificielle des recherches de place de parking, ou encore la mise en place de dispositifs de télémédecine dans les quartiers les plus reculés de la ville.
Enfin, ils développent tout un argumentaire sur la citoyenneté numérique, avec des propositions aussi diverses que des actions de sensibilisation dès le plus jeune âge, des rajouts sur l’application mobile de la mairie, de l’open data, la création d’un musée virtuel de la Romanité, ou encore l’aide du digital sur les actions de sécurité urbaine.
Ces réflexions ont été légitimées par une étude de marché, réalisée auprès d’un panel de citoyens nîmois. Ce panel a respecté la socio démographie locale et représente 200 retours.
Il ressort de ce travail que les intuitions initiales des jeunes sont partagées en grande partie par le reste de la population. Bien sûr, le travail de ciblage sur les résultats de ce sondage peut être affiné. Il n’en demeure pas moins que l’exercice a été mené sérieusement, et qu’il représente donc un échantillon significatif.
Donner suite
La livraison de ce livre blanc est une première pour DBS – Digital Business School. Qui dit première dit « nous n’entendons pas en rester là ». En effet, nous allons dès le début 2023 mener une nouvelle étude de marché sur les attentes des jeunes concernant la digitalisation de la ville de Nîmes. L’idée étant de laisser parler une population qui ressemble à notre public, et de lui demander les actions phares à mener afin de pourvoir à son bien-être.
Par ailleurs, nous allons garder l’observatoire de la connectivité de Nimes actif. Ainsi, tous les deux ans, nous referons une étude qui donnera lieu à un état des lieux de la digitalisation à Nîmes.
Nous continuerons aussi à faire des enquêtes pour jauger – notamment auprès des jeunes – les actions d’adaptation au digital mis en œuvre par la ville. Ce qui nous permettra de revenir vers les institutions avec un sentiment général et des propositions.
Ce faisant, DBS – Digital Business School apportera sa contribution au marketing territorial, et, à son niveau, sera pourvoyeur d’idées nouvelles pour valoriser le territoire.
En complément de ces actions à visées institutionnelles, DBS – Digital Business School continuera de proposer à ses étudiants des projets d’entreprises locales en marketing digital, en communication digitale et en e-commerce. Car notre portée est bien sûr éducative, mais pas seulement : elle est aussi sociale et sociétale.
