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Parcoursup : ce n’est pas encore ça

Temps de lecture : 3 minutes

A l’issue de leur formation secondaire, les jeunes français utilisent la plateforme Parcoursup pour s’orienter. Mais cette méthode d’orientation ne fait pas que des heureux. De nombreux étudiants n’obtiennent pas le parcours souhaité.

Parcoursup, des chiffres préoccupants :

Si l’on en croit le Ministère de l’Enseignement supérieur, tout va bien dans le meilleur des mondes. Voilà les chiffres communiqués par ses services: Au 1er octobre 2021, il y aurait encore 240 bacheliers sans affectation (contre 591 en 2020). Donc moins d’étudiants sur le carreau. Pour 501 000 bacheliers qui ont trouvé des établissements pour effectuer leurs études supérieures.

Seulement, ce que les chiffres ne disent pas, c’est que ces 501 000 bacheliers ont été orientés à tort et à travers. Par exemple, un étudiant qui souhaitait faire une licence en sport se retrouve à faire de l’histoire contemporaine.

Le ministère se félicite de chiffres qui, en aucun cas, ne prennent en compte la satisfaction personnelle de l’étudiant, ni le potentiel d’entrée sur le marché du travail des étudiants.

Ainsi, quand le ministère annonce que 50% des étudiants en filières de bac technologique ont obtenu une place en IUT, et que 73% d’entre eux ont obtenu une place en BTS, en aucun ces chiffres n’annoncent l’adéquation de l’étudiant avec la filière, ni derrière le taux d’activité de la filière en question. Bref, tout ce qui compte pour le ministère, c’est le taux de placement.

Vous appelez ça de l’orientation ?

L’orientation, c’est pouvoir amener une personne à exprimer son potentiel, et tout son potentiel professionnel, dans des filières qui recrutent.

Ne nous y trompons pas, ce n’est absolument pas ce que permet Parcoursup. La politique du chiffre a ses limites.

Les étudiants (et leurs familles) ne s’y trompent pas. Selon l’UNEF, 22 000 lycéens avaient quitté par eux-mêmes la plateforme avant la fin juillet 2021, et 5000 lycéens s’étaient directement rapprochés de leur rectorat régional pour être orientés vers des études correspondant à leurs choix.

Que sont devenus les lycéens qui ont quitté la plateforme ?

Aucun indicateur ministériel ne permet de le savoir. Ils se retrouvent dans la nature. Fin prématurée des études ? Année blanche ?

Cette réalité démontre le problème de la mise en adéquation de la demande des étudiants avec le nombre de places dans les filières d’employabilité. Ce qui induit deux choses : d’abord de souligner les filières d’employabilité, et de l’autre de faciliter la mise en place de “ponts” d’orientation avec les acteurs de la formation professionnelle privée.

On devrait indiquer aux jeunes les métiers d’avenir, les filières qui vont leur permettre de trouver des métiers. Pour qu’ils choisissent en conscience la filière qui va leur permettre de trouver un travail durable.

De l’autre, il faut que les acteurs publics jouent le jeu : s’il n’y a pas suffisamment de places dans le public, et bien il faut laisser la place aux acteurs privés, qui trouveront les moyens d’accueillir les étudiants dans les filières d’employabilité. Les acteurs privés sauront créer les conditions d’un accueil pérenne des profils désireux de faire des études dans des filières d’employabilité.

Cela pose une question de communication : comment les acteurs publics peuvent-ils contribuer à la communication des places disponibles dans le privé ?

Ce serait l’intérêt de tout le monde. Du public qui pourrait mieux gérer les orientations et éviter les surcharges de promotions universitaires,  et du privé qui pourrait se développer autour d’un besoin de marché.

Le nombre d’étudiants insatisfaits en hausse

Dans un sondage réalisé par Ipsos et publié le 30 septembre 2021 dernier, 30% des lycées dénoncent leur déception face aux choix faits pour eux par Parcoursup. Le chiffre est en croissance par rapport à 2020, où ils étaient 21%. Par ailleurs, le processus est vilipendé : 82% des lycées trouvent le parcours d’orientation via Parcoursup stressant, et 61% le trouvent injuste.

Bref, il y a de l’insatisfaction.

C’est pourquoi, chez DBS, nous sommes prêts à nous engager dans l’orientation des jeunes qui postulent chez nous. Nous sommes prêts à les accompagner dans la définition d’un débouché professionnel, et à les accompagner pour éviter tout stress, et que la recherche du bon chemin personnel soit réalisée avec fluidité.

Vous pouvez d’ores et déjà contacter notre service admission pour cela.

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